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région ile de france - Page 101

  • LES ELUS DE VANVES AUX VŒUX EXTERIEURS

    CHAMPAGNE, PETITS FOURS, PETITS MOTS, ECHANGES…..

     

    C’est la semaine des Vœux où nos élus étaient présents bien sûr. Le Préfet des Hauts de Seine avait ouvert le « feu » voilà plus d’une semaine le 7 Janvier à laquelle a participé pour la première fois, Guy Janvier, conseiller général. Occasion pour s’étonner que Patrick Strzoda n’ait pas pris la parole comme cela se fait ailleurs  « Parce que c’est la coutume dans les Hauts de Seine ! » lui a répondu ce dernier, quelques jours plus tard au Conseil Général.  « Mais ce n’est pas normal !  Il faudrait que l’année prochaine tu fasses un discours ! »  lui a rétorqué Guy Janvier -  « On verra ! » lui a-t-il répliqué.

    Beaucoup d’observateurs avertis ont pu être étonné de la familiarité entre ses deux hommes, et ce n’est pas la première fois. Et pour cause, Patrick Strzoda et Guy Janvier sont non seulement de la même promotion de l’ENA, Léonard de Vinci (1985), mais ils ont tous les deux fait leur stage sur le terrain,  dans la ville de Chartes, en même temps, le premier chez le préfet, le second chez le maire Georges Lemoine …et pendant 9 mois ils ont traités ensemble les dossiers entre cette collectivité locale et la préfecture. Il parait que celui qui, à l’époque, était leur maître de stage, est maintenant à l’Elysée, le conseiller du Président de la République chargé de suivre la Préfectorale.

     

    Au Conseil Général, mardi dernier, beaucoup d’élus vanvéens s’étaient déplacés : Bernard Gauducheau, Isabelle Debré qui sont entrés et ont salué Patrick Devedjian, dans le sillage de Charles Pasqua qui arrivait en même temps,  Bertrand Voisine, Michel Dingreville, Guy Janvier venu avec Jean Cyril Le Goff qui découvrait pour la première fois les fastes d’une soirée des voeux au Conseil Général, victime tout de même de mesures d’économie ou de la mode du temps. La décoration cette année, avait été fait à partir de matériaux de récupérations des chantiers du 92, dont certains avaient été transformés grâce au talent de certains agents départementaux. « On est entré dans l’ére du développement durable » a expliqué Patrick Devedjian avec à ses côtés Jean Sarkozy qui lorgnait sur son discours en se demandant bien quelle « connerie » il allait sortir après son interview parue dans Le Monde le soir même  où il s’en prenait – maladroitement - au Conseil Constitutionnel et à son président. Plus bas, Isabelle Balkany, son autre bête noir, mâchait son chwing-gum.  Ambiance. D’autant plus que les élus de Gennevilliers boycottaient la soirée. Ce qui n’a pas empêché toutes ces personnalités de partager ensuite un verre de champagne.  

     

    Le lendemain soir, c’était au tour de Jean Paul Huchon de recevoir au Conseil Régional pour les voeux dans un décor qui rappelait  Renoir et « parties de campagne ». Allusion au rendez-vous de la mi-Mars. Les vanvéens étaient moins nombreux et différents, avec notamment Marc Lipinski, Vice Président Verts qui écrit son journal de campagne assez régulièrement sur le site des Verts de Vanves et devrait être à Montreuil, samedi après-midi pour le lancement de la campagne des Verts en Ile de France avec Cécile Duflot et Daniel Cohn Bendit.

    Jean Paul Huchon qui ne pouvait rien dire sur la Région en a profité pour s’étendre sur les convictions qui l’anime devant des responsables qui croient comme lui, en la région, à son identité…, sur ce qu’il a appris durant ses deux mandats  -  « Il ne fallait pas nécessairement être méchant pour être efficace. Seule la courtoisie, le respect et l’écoute permettent de gagner les cœurs et les convictions » -  sur son aversion « pour la polémique inutile et l’agressivité déplacé » - et sur sa méthode  - « le contrat, le partenariat et la loyauté, ce qui suppose de s’en tenir à une éthique de comportements : celle de ne jamais blesser, d’essayer de comprendre l’autre, de trouver des solutions, voire parfois même des compromis. C’est pour moi la condition de l’efficacité et le bonheur de servir l’action publique ». Petite leçon à l’adresse de ses adversaires qui ont tendance à rabaisser à son plus petit niveau la campagne… sans avoir tout à fait tort.

     

     

    Enfin, ce soir, c’est au tour d’André Santini de recevoir dans sa bonne ville d’Issy les Moulineaux. Les élus vanvéens seront partagés car la soirée du personnel communal vanvéen se déroule le même soir au Pavillon Dauphine. Certains ont décidé d’être présents aux deux, d’autant plus qu’André Santini est la tête de liste aux régionales dans les Hauts de Seine. Il sera d’ailleurs présent à Vanves, une semaine plus tard, le vendredi 20 Janvier, pour une galette des rois à l’école Larmeroux avec Rama Yade et Roger Karoutchi à l’invitation d’Isabelle Debré et de Bernard Gauducheau.

    Il parlera de 2010 comme une année aussi foisonnante que 2009 pour sa ville comme pour l’interco et sa circonscription, en mettant notamment en avant la fusion du libre service social d’Issy avec celui de Vanves, la prolongation du T2 jusqu’à la porte de Versailles, tout ce quartier de tour qui s’achéve justement le long de la plaine Vaugirard, de la Seine et du Périph, et surtout la Communauté d’Agglomération du Grand Paris Seine Ouest dont Vanves fait partie, créant un bassin de plus de 300 000 habitants, 100 000 emplois, 20 000 entreprises et 2,5 millions m2 de bureaux.

  • VANVES EN 2010 : LE CHANTIER DU MAIL SADI CARNOT

    UN AXE DEDIE AUX DEPLACEMENTS DOUX

     

    Le Mail Sadi Carnot entre la place du 8 Mai 1945 et la place du Val (du Maréchal de Lattre de Tassigny) est un projet très cher au cœur de Bernard Gauducheau puisqu’il en a parlé très tôt, dés le lendemain de son élection en Mars 2001. Mais voilà il avait dû  le retarder dans le temps menant tout d’abord  le ré-aménagement de la place de la République qui était plus urgent à réaliser. « Ce mail sera aménagé sur 3 ans à partir de la fin 2010, sur 800 m pour les piétons, les vélos, avec suppression des trottoirs, réfection de l’éclairage, suppression du stationnement… On recherche ainsi à redonner vie à nos villes ! » avait il annoncé lors des réunions publiques de quartier en Novembre/Décembre dernier.

     

    Le projet a été présenté au Comité Consultatif « Sécurité, Stationnement et Circulation » le 17 décembre prochain et devrait l’être bientôt lors d’une réunion publique, prévue en Février 2010,  avec les responsables du bureau d’études BATT et la communauté d’Agglomératon GPSO (ex-Arc de Seine). « Cet axe permet  de relier le haut et le bas de Vanves » en étant « utilisée surtout par les riverains », ce qui en fait « un axe de circulation moins fréquenté que la rue Jean Bleuzen ou la rue Antoine Fratacci et permet ainsi la mise en place d’une zone de rencontre (où la circulation des véhicules est limitée à 20km/h) avec « des aménagements pour les cyclistes qui pourront circuler dans les deux sens (art. R 110-2 du Code de la Route) ». Au niveau du stationnement, le BE Batt a recensé  20 places, place du 8 mai 1945 et 100 rue Sadi Carnot (dont 25 sur trottoir). Mais voilà, « pour les personnes à mobilité réduite, il y a des trottoirs qui empêchent la bonne circulation (mobilier urbain, stationnement sur trottoir, la pente vers la rue Fratacci est à plus de 8%) ». En amont du projet de voirie,  des travaux préalables (réseau d’assainissement et éclairage public) doivent être réalisés au cours du premier trimestre 2010.  Ainsi « en raison de la circulation à vitesse réduite et du peu de trafic routier, la rue est naturellement dédiée aux modes de déplacement doux ».

     

    Le projet très simple consisterait à aménager deux rigoles qui permettront de délimiter la chaussée avec deux espaces pour les piétons de chaque côté de la rue, de créer  des chicanes pour le stationnement alterné, de garder les feux tricolores . Ce mail resterait au niveau de la circulation en sens unique (de Jaurès à Fratacci) et conserverait le sens actuel. Pour les commerçants du marché, les quilles rétractables, seraient gardées, notamment devant le cimetière. Le coût prévu est de 2 M€ qui serait financé par GPSO (ex-Arc de Seine)  à hauteur de 1 280 000 €,  par le Conseil Général des Hauts de Seine,   la Région et le  Sipperec (société s’occupant du réseau d’assainissement) à hauteur de 370 000 €, et par la  Ville (720 000 €). Les travaux sont prévus pour une durée de trois ans dès 2010 car il faut prendre en compte les aménagements à faire en amont par la société Sipperec.

  • A VANVES COMME AILLEURS, LE LOGEMENT AU CŒUR DES DEBATS

    Les dernières réunions publiques à Vanves ses derniers mois ont montré que les vanvéens et nos élus ont des avis quelquefois très tranchés, suscitant parfois de violents débats sur des questions d’actualités. C’est le cas avec le logement. Encore hier soir à la réunion publique sur le PLU (sur laquelle nous reviendrons), il était question de densification, de protection des zones pavillonnaires, de constructions, de logements sociaux… Contribution avec les résultats de cette enquête

     

     

    76% des maires franciliens prêt à construire !

     

    Selon une enquête réalisé auprés des 1271  maires franciliens par l’AMIF, l’AORIF  qui rassemblent des Maires pour la première, des bailleurs sociaux pour la seconde et le Secrétaire Général du CIDOL et rendu public à l’occasion des 1ére assises de l’Habitat qui se sont déroulés la semaine dernière, 76% des élus franciliens sont prêt à construire davantage, 96% des maires de petites couronne et 69% des maires de grande couronne.

     

    Leur motivation principale est de « fournir un logement à tous » (68%) suivie de « contribuer au développement de leur commune » (65%). 73% déclarent avoir des projets de logement en cours, à échéance 2010-14 représentant un nombre total de 33045  dont 2980 dans les Hauts de Seine. Ils sont surtout prêt à favoriser à 58% le logement social, à 53% l’accession libre à la propriété, 34% l’accession sociale à la propriété et à 29% la location libre. Ils déclarent s’appuyer à 64% sur les bailleurs sociaux, à 58% sur les promoteurs privés, à 52% sur les services municipaux, à 24% sur la DDE et à 12% sur la Préfecture. Sur la détermination du nombre de logements, et notamment sociaux, 88% des maires considèrent qu’elle ressort de leur compétence et 50% considèrent qu’elle peut résulter d’une concertation avec l’Etat, 32 avec une intercommunalité. Quant aux subventions de l’Etat, 73% pensent qu’elles devraient lieux tenir compte de la spécificité des territoires.

     

    La question à l’égard de la diminution des plafonds de ressources pour l’accès au logement social est plus polémique car les réponses se partagent entre « c’est une bonne chose, à condition que l’on n’oblige pas les locataires à déménager lorsqu’ils ont au-dessus » (51%) et « Ca ne peut marcher que si on développe une offre intermédiaire et libre » (51%). 71% des maires souhaitent être associé aux décisions d’implantations des opérations disposant d’avantages fiscaux destinés à favoriser l’investissement locatif , 58% considérant que ces dispositifs sont plus efficaces pour maintenir l’activité du secteur de la construction que pour construire les logements nécessaires (44%). 30% pensent que le développement de la construction de logements sociaux en PPP (Partenariat Public-Privé) est une solution à développer. Enfin 59% des maires pensent que l’application de la loi DALO serait facilitée s’ils disposaient du contingent préfectoral.  

     

    62% des maires répondent traiter les sujets fonciers au cas par cas, sans intervention publique extérieure. 54% déclarent connaître sur leur territoire des terrains publics sur lesquels des logements pourraient être construit. Sur ces terrains, les difficultés sont liées au prix (31%) et aux documents d’urbanisme (23%). Au hit parade des freins au développement de l’offre de logements  dans l’ordre : les coûts de constructions,  le coût des équipements publics supplémentaires et  le prix du foncier, le financement, les normes de constructions, les normes de HQE, les risques de recours contentieux, l’opinion des électeurs, les délais qui empêchent de présenter des résultats au cours d’une même mandature. Ils ont classés dans l’ordre comme propositions d’amélioration : Mise à disposition des fonciers publics, possibilité de densifier en zone urbaine, simplification des procédures d’aménagement public, développement de l’intercommunalité, développement du bail emphytéotique administratif pour construire des logements sociaux sur les terrains de l’Etat.